Il est aujourd’hui prouvé que l’activité physique confère une protection contre l’obésité. Mais aussi contre le diabète de type 2 et d’autres maladies cardiométaboliques. Cependant, les mécanismes moléculaires et cellulaires qui sous-tendent ces bénéfices métaboliques restent flous. Des chercheurs du Baylor College of Medicine de Houston ont découvert que l’exercice stimule la production d’un composé nommé N-lactoyl-phénylalanine. Augmenter les taux de Lac-Phe par voie pharmacologique pourrait ainsi engendrer les mêmes bénéfices sur la santé que la pratique d’une activité physique. Notamment en réduisant l’appétit et le poids corporel.

 

Un acide aminé étroitement lié à l’activité physique

 

« Il est prouvé que l’exercice régulier favorise la perte de poids, régule l’appétit et améliore le profil métabolique. En particulier chez les personnes en surpoids et obèses. Si nous pouvons comprendre le mécanisme via lequel l’exercice procure ces avantages, alors nous sommes près à aider de nombreuses personnes à améliorer leur santé », a déclaré le Dr Yong Xu, professeur de pédiatrie, nutrition et de biologie moléculaire et cellulaire et co-auteur de l’étude.