Source : Lefigaro.fr
30/09/2021 18:00
Le suspect, un ex-gendarme qui a mis fin à ses jours dans le Gard, a laissé une lettre chargée de remords mais sans aveux. Les enquêteurs ont pu identifier le tueur grâce aux comparaisons génétiques.
Une des plus épaisses énigmes criminelles de ces cinquante dernières années a pu être enfin élucidée. Elle met en scène un fantomatique tueur en série qui a hanté des générations de policiers. Surnommé «le grêlé» en raison des stigmates caractéristiques qui marquaient son visage au moment des faits, il est impliqué dans au moins trois meurtres, dont celui d'une fillette de 11 ans en 1986 dans le XIXe arrondissement à Paris, deux viols et une quinzaine d'autres affaires sexuelles jusqu'en 1994.
Les investigations, menées sans relâche par la Brigade criminelle de Paris depuis plus de trente ans, ont permis d'orienter les soupçons «vers un suspect non identifié qui aurait pu exercer la profession de gendarme au moment des faits et ont permis d'isoler un profil ADN susceptible d'appartenir à l'auteur des faits», selon un communiqué de la Procureure de Paris, Laure Beccuau, diffusé jeudi soir.