L'affaire judiciaire entourant Mohamed Boufiha, plus connu sous le pseudonyme de Momo, a pris un nouveau tournant.
L'animateur de la station Hit Radio a été condamné par le tribunal de première instance de Ain Sebaâ, à Casablanca, pour sa prétendue implication dans un délit fictif et la diffusion de fausses informations. Dans une vidéo publiée sur Instagram, Momo s'est exprimé publiquement pour la première fois depuis le verdict.
«Je suis une victime dans cette affaire. Je n’ai aucun lien avec les mis en cause. Je ne les connais pas et je ne les ai jamais rencontrés auparavant», a-t-il insisté, soulignant son éloignement des faits qui lui sont reprochés.
L'animateur a également annoncé son intention de contester la décision : «Je vais faire appel du verdict et j’ai totalement confiance en la justice de mon pays. Mes avocats croient en mon innocence et disposent des éléments nécessaires pour le prouver.»
Momo a profité de cette prise de parole pour remercier Hit Radio et ses supporters pour leur soutien continu, mentionnant également l'impact émotionnel de l'affaire sur sa famille : «Priez pour ma mère. Elle a tellement été affectée par cette affaire. 'Hasbi Allah wa niîma al wakil' (Allah nous suffit, Il est notre meilleur garant).»
L'incident qui a déclenché l'enquête est survenu lors d'une émission en direct, où un auditeur a prétendument été victime du vol de son smartphone. En réponse, Momo avait offert de remplacer le téléphone de l'auditeur. La police judiciaire de Casablanca a ensuite lancé une enquête pour démêler les faits derrière l'annonce de ce crime fictif et la diffusion de fausses informations.
Pour rappel, Momo Bousfiha a été libéré sous caution de 100.000 dirhams, en attente de l'appel qui pourrait redéfinir son avenir professionnel et personnel.
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