Le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ a marqué une pause dans l'affaire impliquant l'animateur radio bien connu, Mohamed Bousfiha, surnommé "Momo", en reportant le procès au 9 avril 2024. L'audience de ce jeudi a vu Momo, actuellement en détention provisoire, ainsi que les autres accusés, fournir leurs témoignages.
Au cœur de son intervention, Momo a insisté sur son ignorance concernant les identités des autres individus impliqués, également détenus. L'animateur a souligné les défis rencontrés dans l'exercice de ses fonctions, attribuant à la nature de son travail à la radio une vulnérabilité face aux agissements de personnes aux intentions douteuses.
Il a également révélé que l'individu l'accusant de vol de téléphone portable avait auparavant bénéficié d'un prix de la station, suggérant une possible motivation à tirer avantage de concours radiophoniques de manière répétée.
Suite à son audition par la police préfectorale de Casablanca, le parquet avait ordonné la libération de Bousfiha. Pendant ce temps, deux autres personnes liées à l'affaire restent en garde à vue, dans l'attente d'un dénouement judiciaire.
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