Face au faible taux de réussite initiale sous le nouveau système d’examen, le ministre du Transport annonce une seconde chance pour les candidats malchanceux, marquant une étape clé dans la réforme de l’enseignement de la conduite au Maroc.

Jeudi, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a annoncé une mesure de clémence pour les candidats ayant échoué au test théorique du permis de conduire sous le nouveau régime, inauguré cette semaine. Lors d'un point presse post-Conseil de gouvernement, le ministre a révélé que les premiers résultats ont été décevants mais a assuré que les candidats du premier jour bénéficieront d'une seconde tentative sans que leur échec initial ne soit comptabilisé.

Cette décision intervient après une évaluation minutieuse par l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), qui a constaté une amélioration significative des taux de réussite au fil des jours, anticipant un retour à la normale des statistiques de succès en fin de semaine.

Abdeljalil a également mis en lumière l'intégration du nouvel examen théorique dans une vaste réforme de l'apprentissage de la conduite, alignée sur la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026. Ce projet, fruit de deux ans de développement par la NARSA et d'une année de concertation avec les auto-écoles, est désormais soutenu par une plateforme numérique conçue pour enrichir la formation des apprentis conducteurs.

L'objectif de ces initiatives dépasse la simple réussite à un examen ; elles visent à forger des conducteurs plus responsables, conscients des enjeux de la sécurité routière, dans l'espoir de réduire significativement les accidents de la route au Maroc.