Dimanche dernier, le Sénégal a écrit une nouvelle page de son histoire politique en orchestrant avec succès sa douzième élection présidentielle depuis son indépendance en 1960. Cet événement a consacré une fois de plus l'alternance pacifique au pouvoir, un principe désormais ancré dans la tradition politique du pays.
Dès l'aube, une affluence notable a été observée aux urnes, les électeurs s'étant mobilisés pour élire le successeur de Macky Sall. La journée électorale, ponctuée par une participation active, s'est déroulée dans un calme remarquable, sous l'œil attentif d'observateurs nationaux et internationaux. Leur verdict fut unanime : le scrutin s'est déroulé dans le respect absolu des principes démocratiques.
Le chemin vers cette élection fut cependant semé d'embûches. La décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat a mis fin à des mois de suspense et de tensions. Cette résolution a ouvert la voie à une campagne électorale globalement paisible, culminant dans la libération de Bassirou Diomaye Faye et d'Ousmane Sonko, figures de proue de l'opposition, grâce à une amnistie générale.
La campagne a cédé la place à un scrutin exemplaire, au terme duquel plus de 7 millions de citoyens ont choisi leur nouveau président parmi 17 candidats. Les opérations de vote se sont achevées sans anicroche, permettant un dépouillement serein dans les 16.440 bureaux répartis à travers le pays et au-delà, dans la diaspora.
Les premières tendances ont rapidement dessiné un avantage significatif pour l'opposant Bassirou Diomaye Faye, distançant nettement Amadou Ba de la coalition gouvernante ainsi que les autres candidats. Les félicitations n'ont pas tardé, même de la part de ses rivaux, démontrant un respect remarquable pour le verdict des urnes.
Le président sortant, Macky Sall, a salué ce moment comme "la victoire de la démocratie sénégalaise", soulignant l'importance de l'événement non seulement pour le vainqueur mais pour tout le peuple sénégalais. Cette élection, largement pacifique, a été saluée tant par la Cedeao que par l'Union européenne, témoignant de l'engagement du Sénégal en faveur de la démocratie et de la stabilité.
Le 2 avril prochain, Bassirou Diomaye Faye prendra officiellement les rênes du pays, prêt à entamer un nouveau chapitre de développement pour le Sénégal. Sa victoire, coïncidant avec son anniversaire, n'est pas seulement la sienne mais celle d'une nation tout entière, affirmant son statut de bastion démocratique dans une région souvent en proie à l'instabilité.
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