Les médecins internes et résidents, confrontés à un silence face à leurs demandes de dialogue avec les autorités, ont annoncé une grève les jeudi 28 mars et mercredi 3 avril 2024. Cette action, ciblant tous les services hormis les urgences, la réanimation et les soins intensifs, marque un appel à l'attention des ministères de la Santé et de la Protection sociale ainsi que de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation.
Malgré des tentatives répétées pour engager un dialogue – avec des demandes officielles datées du 26 janvier et du 19 février, ainsi qu'un cahier des charges soumis le 23 février restés sans réponses –, les internes et résidents expriment leur frustration face à ce qu'ils perçoivent comme une indifférence à leurs préoccupations.
Leur communiqué souligne cette grève comme réaction à l'ignorance des autorités concernées, signalant l'importance cruciale des internes et résidents qui constituent l'épine dorsale des établissements hospitaliers universitaires à travers le royaume. Ce mouvement vise à mettre en lumière leurs revendications dans l'espoir d'une ouverture effective au dialogue et d'une amélioration de leurs conditions.
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