Source : Lesinfos
21/03/2024 02:25
L'INLW soulève l'urgence d'une action internationale pour mettre fin aux atrocités.
Les violences subies par les femmes dans les camps de Tindouf aux mains des séparatistes du "polisario" ont été fermement dénoncées lors d'un événement organisé à New York par le Réseau international des femmes libérales (INLW). Cette réunion, tenue en marge de la 68e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, a mis en lumière les souffrances endurées par les femmes séquestrées dans ces camps situés dans le Sud-ouest de l'Algérie.
Dans une déclaration adoptée à l'issue de cet événement, l'INLW a exprimé son indignation face aux violences faites aux femmes et a appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits des femmes. Le réseau a également insisté sur la nécessité d'organiser des audiences pour les victimes de ces violences afin de traduire les responsables en justice.
La présidente de l'INLW, Khadija Oum Bachair El Morabit, a souligné le calvaire que vivent les femmes dans les camps de Tindouf, où elles sont victimes de violences, de discrimination, de pauvreté extrême et même de trafic humain. Elle a salué le courage de celles qui osent dénoncer ces exactions, malgré les menaces qui pèsent sur elles.
Un cas emblématique est celui de Khadijatou Mahmoud, victime de viol par le chef des milices du "polisario", Brahim Ghali. Mme El Morabit a qualifié les injustices subies par les femmes dans les camps de Tindouf de "honte" pour le 21e siècle, déplorant le silence du pays hôte qui interdit tout contact avec les victimes.
L'INLW a conclu son appel en exigeant la libération de toutes les femmes séquestrées dans les camps de Tindouf et en appelant à une action concertée de la communauté internationale pour mettre fin à ces atrocités.