Source : SEFIANI Karim
11/03/2024 00:40
Ce dimanche 10 mars, le gouvernement a réagi aux informations erronées qui circulent sur la fraise marocaine.
Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a fermement réagi face aux allégations infondées circulant sur la prétendue contamination des fraises marocaines par le virus de l'hépatite A.
Malgré les démentis préalables de l'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), le gouvernement persiste à réfuter ces fausses informations et à garantir la sécurité sanitaire des produits agricoles nationaux.
Démenti catégorique du ministère
Dans un communiqué publié dimanche, le ministère a souligné son refus catégorique des rumeurs persistantes, émanant, selon lui, d'entités cherchant à nuire à la réputation du produit agricole marocain. Il a insisté sur la base des résultats d'analyses précises effectuées après les déclarations initiales de l'ONSSA.
Il est indiqué que dès qu'une alerte sanitaire a été émise concernant un lot de fraises exportées du Maroc, l'ONSSA a immédiatement déclenché une enquête approfondie. Ces investigations ont permis d'identifier le champ et l'unité de conditionnement en question, tandis que le suivi du lot de fraises exportées a été assuré.
Analyses en laboratoire et contrôles stricts
Le ministère a également souligné que l'ONSSA a réalisé des analyses approfondies au sein de l'unité de production du lot de fraises en question. Les résultats des tests de laboratoire ont confirmé l'absence du virus de l'hépatite A, et aucune contamination des eaux d'irrigation n'a été détectée. De plus, des mesures strictes de contrôle sanitaire sont en place pour les travailleurs du champ, garantissant la sécurité des fraises.
Aussi, le ministère a tenu à rassurer les consommateurs quant à la sécurité sanitaire des fraises et de tous les produits agricoles du Royaume. Il a rappelé les efforts constants déployés pour mettre en œuvre le plan de surveillance annuel de l'ONSSA sur le marché national, comprenant des centaines d'échantillons de fruits rouges pour vérifier leur conformité aux normes de sécurité.
Enfin, face à la propagation de ces fausses informations, le ministère se réserve le droit de recourir aux procédures légales contre les auteurs de ces allégations diffamatoires. Il s'engage également à lutter contre les sources de désinformation sur les produits agricoles nationaux, conformément à la législation en vigueur.