Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) annonce un format condensé pour la campagne présidentielle sénégalaise, promettant une course intense vers le 24 mars.  

À l'approche de l'élection présidentielle sénégalaise, un changement de cadence se profile. Le CNRA dévoile un calendrier resserré: douze jours de campagne, débutant le 10 mars à minuit, marquant un tournant dans la tradition électorale. Un véritable défi pour les candidats, habitués à une fenêtre de 21 jours pour séduire l'électorat.

La règle du jeu médiatique s'adapte également. Trois minutes par jour et par candidat sur les antennes de la Radio et Télévision publiques sont allouées, imposant une concision stratégique dans chaque message. Du 10 au 22 mars, cette contrainte temporelle mettra à l'épreuve la créativité et l'efficacité des campagnes.

Les préparatifs battent leur plein à la Radio télévision sénégalaise (RTS), qui orchestrera l'enregistrement des messages des 19 aspirants présidents. Ces capsules seront la pierre angulaire du "Journal de la campagne", émission sous la houlette du CNRA, garant d'une exposition équitable.

Les premiers pas de cette danse électorale seront chorégraphiés les 8 et 9 mars dans les studios de la RTS, avec une mise en scène rigoureuse dictée par le CNRA. Chaque candidat, épaulé par son mandataire, aura son moment sous les projecteurs, selon un ordre et un horaire préétablis.

Et pour ceux qui devront convaincre une seconde fois lors d'un éventuel duel au sommet, le CNRA prévoit une allocation de sept minutes par soir, à partir de 21 heures, une arène médiatique où chaque seconde comptera double.