Des dizaines de raids meurtriers ont été menés par l'armée israélienne dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah, au sud de la bande de Gaza. Cette intensification des bombardements suscite l'inquiétude de la communauté internationale alors que la population palestinienne se retrouve prise au piège dans cette ville surpeuplée, dernier refuge face à la violence croissante.

L'armée israélienne a lancé une série de raids dévastateurs sur Rafah, touchant plusieurs maisons et mosquées, selon le ministère de la Santé du Hamas. Ces attaques surviennent après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait ordonné la préparation d'une offensive sur la ville, entraînant une escalade des tensions dans la région.


Le Hamas a averti que toute offensive sur Rafah compromettrait les négociations en cours pour la libération d'otages israéliens détenus par le mouvement palestinien. Cette menace met en lumière les enjeux délicats auxquels sont confrontés les acteurs impliqués dans la résolution de ce conflit meurtrier.


La communauté internationale, notamment les États-Unis, le Qatar, les Émirats arabes unis et l'Égypte, a exprimé son inquiétude face à une éventuelle offensive sur Rafah. Les appels à la retenue visent à éviter une catastrophe humanitaire dans cette ville déjà surchargée et vulnérable.


La situation à Rafah illustre la tragédie humaine qui se déroule dans la bande de Gaza, où les civils sont pris entre les feux croisés des violences. Alors que les forces israéliennes intensifient leurs attaques, la population de Rafah se retrouve sans refuge, exposée aux horreurs de la guerre et à une crise humanitaire croissante.