Source : Lesinfos
26/01/2024 19:10
Le conseil de la ville de Casablanca est en passe d'entreprendre des mesures drastiques pour réguler le stationnement, en commençant par Aïn Diab, pour ainsi booster ses revenus municipaux.
Cette décision radicale, initiée par le conseil de la ville, ne se limitera pas à Aïn Diab, mais s'étendra progressivement à l'ensemble de la ville.
le conseil de la ville de Casablanca a récemment tranché en faveur de l'installation imminente de parcmètres dans le quartier d'Aïn Diab, mettant ainsi un terme aux activités des traditionnels gardiens de voitures. Cette mesure, applaudie par certains et critiquée par d'autres, s'inscrit dans une volonté de mettre fin à l'anarchie et à l'informalité qui régnaient sur le stationnement. Une décision qui ne se limitera pas qu'à Aïn Diab, mais qui, apprend-on, s'étendra progressivement à l'ensemble de la ville.
Actuellement, le stationnement à Aïn Diab est libre d'accès, une phase transitoire avant la mise en place des parcmètres. Mohamed Afilal, vice-président du conseil de la ville de Casablanca, a expliqué à Medias24 que cette démarche vise à éliminer les dysfonctionnements associés aux gardiens de voitures, offrant ainsi un répit temporaire aux résidents et visiteurs du quartier.
L'objectif de cette réforme dépasserait la simple régulation du stationnement. En effet, la municipalité ambitionne également d'augmenter ses revenus grâce aux parcmètres, une source de recettes largement sous-exploitée jusqu'à présent. Selon la même source, le vice-maire de Casablanca souligne que chaque Casablancais qui acquitte un tarif de stationnement contribuera directement au développement de la ville.
Pour conclure, Mohamed Afilal affirme que le projet débutera à Aïn Diab, mais qu'il se propagera progressivement à l'ensemble de Casablanca. Une initiative destinée à résoudre les problèmes liés à la prolifération des "gardiens de voitures", qui ont généré un flot de plaintes de la part des habitants, dénonçant harcèlement et tarifs exorbitants imposés par ces derniers.
En mettant fin à cette pratique, la ville de Casablanca espère ainsi instaurer un nouveau modèle de stationnement plus régulé. Une décision qui marque un tournant significatif dans la gestion des espaces publics de la métropole marocaine.