Ce 23 janvier marque le coup d'envoi de la construction de l'usine de dessalement d'eau de mer du Grand Casablanca, située dans la commune de Lamharza Sahel, relevant d'El Jadida. Ce projet d'envergure, intégré au Programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation (PNAEPI) 2020/2027, s'érige comme l'un des plus vastes du continent africain.

 

Le méga-projet vise à assurer un approvisionnement durable en eau potable pour le Grand Casablanca et les régions de Berrechid, Settat et El Jadida. En parallèle, il aspire à alléger la pression exercée sur les ressources en eau du bassin d’Oum Er-Rbia, une étape primordiale pour garantir la stabilité hydrique de la région.

 

L'usine, étalée sur 50 hectares, présentera une capacité de traitement de 200 millions de m³ par an, extensible à 300 millions d'ici 2030. De cette quantité, 250 millions seront destinés à l'eau potable et 50 millions à l'irrigation, conformément aux informations du ministère de l'Équipement et de l'Eau. Ce projet vise à fournir une source durable d'eau potable et d'irrigation, soulageant ainsi la pression sur les ressources hydriques de la région.

 

 

Selon les rapports d'Assabah, le contrat de construction et d'exploitation de la plus grande station de dessalement d'eau en Afrique a été attribué au géant espagnol Acciona, ainsi qu'aux filiales du groupe Akwa, Afriquia Gaz et Green of Africa. Ces entreprises ont proposé des prix "historiques" ne dépassant pas 4,5 dirhams par m³, établissant ainsi des coûts significativement inférieurs à d'autres projets de dessalement au Maroc.

 

Grâce aux conventions de partenariat entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président des Émirats arabes unis, le démarrage effectif de ces projets de dessalement d'eau de mer est prévu dès cette année. Ce projet d'envergure s'inscrit comme une étape importante vers une sécurité hydrique durable pour la région, ouvrant de nouvelles perspectives pour la gestion responsable des ressources en eau au Maroc.