Le Japon a concrétisé jeudi un accord avec les États-Unis pour l'acquisition de 400 missiles de croisière Tomahawk, accompagnés d'équipements associés, pour un montant total de 1,7 milliard de dollars. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la volonté du Japon de renforcer ses capacités militaires face à un environnement sécuritaire de plus en plus préoccupant.

Approuvé par le Département d'État américain le 17 novembre dernier, l'accord permet au Japon d'acquérir les missiles Tomahawk Block-4, une version antérieure du modèle Block-5. Initialement prévue pour les exercices 2026 et 2027, l'achat a été anticipé, et la version précédente a été privilégiée.

Les 400 missiles de croisière, avec une portée de frappe d'environ 1 600 kilomètres, seront déployés sur les destroyers Aegis de la Force d'autodéfense maritime japonaise. Le ministre japonais de la Défense, Minoru Kihara, a souligné que cette décision était une réponse aux préoccupations croissantes concernant la sécurité régionale.

L'Ambassadeur des États-Unis au Japon, Rahm Emanuel, a indiqué que les forces américaines fourniront une formation aux Forces japonaises d'autodéfense pour l'utilisation des Tomahawks à partir du mois de mars.

Par ailleurs, le ministère japonais de la Défense a également annoncé la signature d'un contrat en octobre dernier pour l'achat du missile Joint Strike (JSM) norvégien. Ces missiles, dotés d'une portée d'environ 500 kilomètres, seront embarqués sur les avions de chasse furtifs F-35A à partir de l'exercice fiscal 2026.