La BPCE explique cette augmentation par un effet de rattrapage après les années Covid, où les aides gouvernementales ont maintenu un niveau de défaillance artificiellement bas. D'autres facteurs, tels que la hausse des coûts de financement en raison de la remontée des taux d'intérêt et la pression sur les marges des petites entreprises, pourraient également contribuer à cette tendance.
Le groupe bancaire prévoit également une augmentation du nombre de défaillances d'entreprises en 2024, atteignant 62 000, se rapprochant de la moyenne des années 2010-2015. Alain Tourdjman, directeur des études économiques de la BPCE, estime qu'environ 250 000 emplois pourraient être menacés en 2024. Cependant, il souligne que ce scénario est sujet à de nombreux aléas, dépendant de l'évolution de l'activité, des taux d'intérêt et de l'inflation, ainsi que de la résilience des entreprises aux remboursements de la dette liée à la pandémie.
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