La ministre de l'Aménagement du Territoire National, Fatima Zahra Mansouri, a présenté devant la Chambre des conseillers le programme de l’aide directe au logement, soulignant son double objectif social et économique. Avec une ambition de produire 114 000 unités par an, dont 58 000 pour la classe moyenne, le programme a déjà enregistré plus de 16 000 demandes depuis son lancement, suscitant un grand intérêt au sein de la population.

La ministre de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, Fatima Zahra Mansouri, a exposé mardi 9 janvier les détails du programme de l’aide directe au logement devant la Chambre des conseillers. Elle a mis en avant la dimension sociale du programme, garantissant le logement en tant que droit constitutionnel, tout en soulignant son impact économique majeur sur un secteur employant plus d'un million de Marocains.

L'ambition affichée par le ministère est de produire environ 114 000 unités par an, dont 58 000 destinées à la classe moyenne. Cette démarche a conduit à l'exigence d'un permis d’habiter à partir de janvier 2023, visant à permettre aux citoyens de bénéficier rapidement de ce programme crucial, particulièrement après les défis rencontrés par le secteur immobilier durant la pandémie de la Covid-19.

Dans une déclaration lors du Conseil de gouvernement du mercredi 10 janvier, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné le fort intérêt que suscite ce programme, avec plus de 16 000 demandes enregistrées sur la plateforme numérique dédiée. Cette réponse enthousiaste témoigne de la pertinence et de l'impact anticipé de l'initiative.

Le ministère est optimiste quant à l'augmentation de la production de logements liée à ce programme, avec une prévision d'une croissance de 10% par an au cours des cinq prochaines années. L'engagement en faveur de l'accès au logement, combiné à la stimulation du secteur immobilier, souligne l'importance stratégique de cette initiative gouvernementale au Maroc.