La préfecture d'Ishikawa au centre du Japon se remet péniblement du séisme dévastateur survenu le 1er janvier, alors que le bilan s'alourdit à 202 morts, selon les autorités locales. Avec plus de 100 personnes toujours portées disparues, la région est confrontée à une situation d'urgence, accentuée par les centaines de répliques qui ont suivi le tremblement de terre de magnitude 7,6.
Les conséquences du séisme sont multiples, allant de l'effondrement de bâtiments et de routes à l'apparition d'un tsunami le long de la côte de la péninsule de Noto, avec des vagues dépassant un mètre de hauteur. La chaîne publique japonaise NHK rapporte les défis auxquels font face les équipes de secours pour atteindre les zones touchées.
L'agence météorologique du Japon a émis des avertissements concernant de possibles séismes d'une intensité supérieure à cinq sur l'échelle sismique japonaise dans les prochains mois. Cette situation accroît l'inquiétude dans un pays déjà fortement marqué par la fréquence des tremblements de terre.
Ce séisme, le plus meurtrier depuis celui de Kumamoto en 2016, est une tragédie rappelant douloureusement le terrible événement de 2011, où un séisme de magnitude 9 avait déclenché un tsunami dévastateur sur la côte nord-est du Japon. La catastrophe avait fait environ 20 000 morts et disparus, et avait conduit à l'accident nucléaire de Fukushima, l'un des plus graves depuis celui de Tchernobyl en 1986. La nation nipponne reste sur le qui-vive, confrontée à la réalité brutale des risques sismiques qui la hantent.
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