La région d'Ishikawa au Japon fait face à une catastrophe dévastatrice avec un bilan tragique de 92 morts, et 242 personnes toujours portées disparues, quatre jours après le séisme de magnitude 7,5. Les secours s'efforcent de retrouver des survivants parmi les décombres, mais les autorités préviennent que le bilan pourrait encore augmenter. La fenêtre critique de 72 heures s'est refermée, laissant place à des craintes quant à la survie des personnes en attente de secours.

Les autorités du département d'Ishikawa, situé au centre du Japon, ont annoncé vendredi un bilan tragique de 92 morts à la suite du violent séisme qui a secoué la région au Nouvel An. Ce bilan pourrait s'aggraver davantage, avec 242 personnes encore portées disparues, selon les informations préliminaires du département.

La secousse sismique d'une magnitude de 7,5 a frappé la péninsule de Noto, provoquant des effondrements de bâtiments et dévastant les infrastructures. Même à 300 km de la zone touchée, à Tokyo, les habitants ont ressenti les secousses.

Quatre jours après le séisme, les équipes de secours continuent de fouiller les décombres à la recherche de survivants, bien que la fenêtre cruciale de 72 heures se soit fermée jeudi. Le gouverneur d'Ishikawa, Hiroshi Hase, exprime des inquiétudes quant à la survie des personnes encore bloquées sous les débris.

Le Japon, situé sur la ceinture de feu du Pacifique, est fréquemment confronté à des tremblements de terre. Ishikawa se trouve désormais au cœur d'une tragédie rappelant le séisme de 2011, suivi d'un tsunami dévastateur, qui avait laissé près de 20 000 morts et disparus, marquant également le début de la crise nucléaire de Fukushima.