Ce vendredi, l'armée israélienne intensifie ses bombardements sur le sud de la bande de Gaza, plongeant la région dans une nouvelle nuit d'horreur. Les forces israéliennes ont ciblé particulièrement Rafah, dans le sud, provoquant une ruée des Palestiniens cherchant désespérément des survivants parmi les décombres.
Simultanément, une délégation du Hamas se dirige vers Le Caire pour discuter d'un plan égyptien de cessez-le-feu en trois étapes. Ce projet prévoit des trêves renouvelables, la libération progressive d'otages et de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un éventuel cessez-le-feu pour mettre fin aux hostilités.
Bilan humain dévastateur
Du côté israélien, l'attaque de commandos du Hamas a coûté la vie à environ 1 140 personnes, en majorité des civils selon les chiffres officiels. En réplique, les bombardements et l'opération terrestre israélienne ont engendré la mort de 21 320 personnes dans la bande de Gaza, dont près de 6 300 femmes et 8 800 enfants, d'après le ministère de la Santé du Hamas.
Alors que la délégation du Hamas transmet ses observations au Caire, la population de Gaza demeure en grand danger. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur la détérioration de la situation humanitaire, soulignant la faim et le désespoir qui s'aggravent parmi les deux millions de personnes déplacées.
Réactions internationales, tensions régionales
Le conflit à Gaza suscite des tensions à travers le Moyen-Orient. Les récentes frappes israéliennes à la frontière nord avec le Liban et les tirs du Hezbollah inquiètent, tandis que la Syrie signale des attaques près de Damas. Le Yémen est également impliqué, avec les rebelles Houthis multipliant les tirs vers la Mer Rouge en solidarité avec Gaza.
La situation à Gaza, qualifiée de "monstruosité de notre siècle" par la rapporteuse de l'ONU, Francesca Albanese, soulève des critiques internationales contre Israël. La population, déjà meurtrie par les bombardements incessants, reste en proie à l'incertitude et au danger, tandis que les négociations au Caire cherchent une issue humanitaire à cette crise dévastatrice.
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