Malgré l'accord récemment conclu sur le nouveau statut des fonctionnaires de l'Éducation nationale, la reprise des cours ne se généralise pas. Entre gouvernement, syndicats et parents d'élèves, les appels à un retour rapide des enseignants en classe se multiplient, mettant en avant les enjeux cruciaux du rattrapage scolaire.

À la suite de l'entente sur le nouveau statut des fonctionnaires de l'Éducation nationale, la reprise totale des cours semble encore en suspens. Les instances gouvernementales, les syndicats et les représentants des parents d'élèves intensifient leurs efforts pour inciter les enseignants à regagner les salles de classe et à compenser le temps d'apprentissage perdu.

Suite à leur rencontre avec le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, les représentants des associations de parents et de tuteurs d'élèves ont exprimé leur soutien à l'accord sur le statut unifié. Ils ont saisi l'occasion pour lancer un appel pressant aux enseignants, soulignant l'importance de commencer une nouvelle phase où l'intérêt des élèves prévaut.

"Le moment est venu d'ouvrir un nouveau chapitre, où les besoins des élèves sont prioritaires, permettant ainsi une reprise scolaire optimale, surtout après la réponse positive du gouvernement aux revendications des syndicats de l'enseignement", ont déclaré les représentants des instances parentales à la presse.

Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d'élèves au Maroc, a qualifié la réunion de "fructueuse", mettant en avant le rattrapage du temps scolaire perdu et les résultats positifs de l'accord avec les syndicats, considérés comme un pas vers la réforme de l'école publique.

Mokhtar Laghmich, premier vice-président de la Confédération nationale des associations de parents et tuteurs d'élèves au Maroc, a souligné que la réunion a également abordé le soutien scolaire destiné à tous les étudiants.

Hassan Aabou, président de la Fédération nationale marocaine des associations de parents d'élèves, a salué l'accord gouvernement-syndicats, exprimant l'espoir que cette entente mettra fin à la "saignée" du temps scolaire. La réunion a ainsi exploré les moyens de rattraper le retard accumulé, visant une saison scolaire optimale dans l'intérêt supérieur des élèves.