Le procès des cinq individus impliqués dans le meurtre de Badr en juillet dernier s'ouvre ce mardi devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de la cour d'appel de Casablanca. Les chefs d'inculpation, incluant la constitution d'une bande criminelle et meurtre avec préméditation, pèsent lourd dans cette affaire qui a secoué l'opinion publique.

Ce mardi, la chambre criminelle du tribunal de première instance de la cour d'appel de Casablanca accueillera les cinq accusés impliqués dans le meurtre tragique du jeune Badr en juillet dernier. Précédemment présentés devant le procureur général du Roi à la cour d'appel le 3 août 2023, ils avaient été placés en détention à la prison locale d'Ain Sebaa Oukacha à Casablanca.

Les chefs d'inculpation qui pèsent sur les accusés sont sérieux, comprenant la constitution d'une bande criminelle, meurtre avec préméditation, vol qualifié, tentative de meurtre et complicité. Ces charges découlent des événements survenus dans la nuit du dimanche 30 juillet, lorsque le jeune Badr a été délibérément percuté par une voiture sur le parking d'un fast-food à Aïn Diab.

Le suspect a été localisé et arrêté à Laâyoune le lendemain, grâce à une opération de recherche coordonnée entre la police judiciaire de Casablanca et celle de Laâyoune, sur la base d'informations précises fournies par la DGST.

D'après un communiqué antérieur de la DGSN, les premiers éléments de l'enquête suggèrent un différend ayant dégénéré en un acte criminel choquant, laissant la justice maintenant décider du sort des accusés dans cette affaire qui a suscité l'indignation du public.