Sur ordre du DG de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, deux commissaires divisionnaires à Casablanca et Oujda sont temporairement suspendus pour leur implication présumée dans le trafic de drogue qui secoue l'affaire "Naciri-Bioui". Une décision qui souligne la volonté ferme de la DGSN de préserver l'éthique professionnelle et de renforcer la confiance citoyenne.

Dans le tumulte de l'affaire de trafic de drogue "Naciri-Bioui", deux commissaires divisionnaires de la police, en service à Casablanca et Oujda, ont été frappés par la suspension temporaire de leurs fonctions, suite à l'ordre émis par Abdellatif Hammouchi, le Directeur Général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire.

La décision intervient dans le sillage des développements judiciaires concernant cette affaire qui a déjà conduit à l'arrestation de 25 individus provenant de divers horizons. Les deux fonctionnaires, ayant le grade de commissaire divisionnaire de police, font actuellement l'objet de poursuites judiciaires pour leur présumée implication dans ce réseau de trafic international de drogue.

La suspension, selon une source proche du dossier, s'inscrit dans l'attente du dénouement de l'affaire, actuellement en cours de traitement devant la Cour d'appel de Casablanca. L'enquête en cours aurait révélé des indices suggérant l'implication de ces deux individus dans des actes illégaux, contraires aux principes déontologiques et éthiques de leur profession, portant ainsi atteinte à l'image de la Direction Générale de la Sûreté Nationale.

Cette mesure, souligne la source, démontre la volonté résolue de la DGSN de renforcer les mécanismes de déontologie et de respect de la loi au sein de ses rangs, réaffirmant son engagement envers l'équité entre les citoyens et la préservation de la confiance du public envers les forces de l'ordre.