La coordination nationale de l'éducation annonce une extension de la grève face à l'échec des pourparlers avec le gouvernement. Les enseignants expriment leur mécontentement et organisent des manifestations pour dénoncer la suspension du dialogue.

La coordination nationale du secteur de l'éducation a décidé d'intensifier son mouvement de protestation en prolongeant la grève initialement prévue sur deux jours à une durée de quatre jours. Cette décision fait suite à la suspension par le gouvernement du dialogue avec la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), déclenchant ainsi de nouveaux mouvements de protestations.

Dans un communiqué, la coordination dénonce le non-respect des engagements pris par le gouvernement et affirme que celui-ci a "failli à sa promesse" de réouvrir le dialogue. Initialement, la coordination avait suspendu son programme de protestation pour donner une chance au gouvernement de renouer le dialogue, mais cette tentative a été jugée infructueuse.

Le nouveau programme de grève s'étend désormais sur les 19, 20, 21 et 22 décembre, avec des manifestations prévues le jeudi 21 décembre à partir de 11h00, dont le lieu sera communiqué ultérieurement. La coordination estime que la responsabilité de cette escalade incombe au gouvernement, qui n'a pas respecté le principe du dialogue ouvert avec l'ensemble des acteurs du secteur de l'éducation.

La situation souligne les tensions persistantes entre les enseignants et le gouvernement, mettant en lumière les défis auxquels le secteur de l'éducation est confronté et la nécessité de trouver des solutions pour répondre aux préoccupations des enseignants. La coordination nationale affirme son engagement à défendre les droits des enseignants et à lutter pour l'amélioration des conditions de travail dans le secteur de l'éducation.