La coordination nationale du secteur de l'enseignement annonce une grève de quatre jours, du mardi 19 au vendredi 22 décembre, accompagnée de sit-ins de protestation. Le mouvement persiste malgré la signature d'un accord salarial, les enseignants réclamant notamment le retrait définitif du statut unifié.

Malgré la récente signature d'un accord salarial entre le gouvernement et les centrales syndicales majeures, le secteur de l'enseignement au Maroc reste agité. La coordination nationale a annoncé une nouvelle grève de quatre jours, du mardi 19 au vendredi 22 décembre, agrémentée de sit-ins de protestation. Le mouvement contestataire, qui persiste malgré les concessions salariales, réitère ses demandes, mettant en avant la nécessité du retrait définitif du statut unifié.

Rappelons que l'accord salarial en question a été signé lors d'une réunion présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence du ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, ainsi que d'autres membres du gouvernement et des représentants des principales centrales syndicales, dont l'Union marocaine du travail (UMT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), et la fédération démocratique du travail (FDT).

Cependant, la coordination nationale de l'enseignement maintient la pression, considérant que les concessions salariales ne répondent pas complètement à leurs revendications. Le retrait du statut unifié demeure l'une des exigences centrales du mouvement, qui exprime ainsi son mécontentement malgré les négociations antérieures. La situation reste tendue dans le secteur de l'éducation, et les enseignants prévoient de faire entendre leur voix avec détermination au cours de ces quatre jours de grève et de mobilisation.