L'Instance en charge de la révision du Code de la famille a intensifié ses consultations à Rabat, recevant les propositions du ministère des Affaires étrangères et des Marocains résidant à l'étranger. Ces réunions, inscrites dans le cadre des directives royales, témoignent d'une volonté de mise à jour du Code pour l'adapter aux réalités sociétales et renforcer la position du Royaume sur la scène internationale.

Dans une démarche conséquente avec la volonté royale de réviser le Code de la famille, l'Instance dédiée à cette tâche a tenu des consultations fructueuses à Rabat, recueillant les visions et propositions du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l'étranger.

Ces réunions s'inscrivent dans une série de consultations engagées par l'Instance, conformément aux directives émanant de la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement. L'objectif est de prendre en considération les avis de divers acteurs concernés par la révision du Code de la famille.

Le secrétaire général du département des Marocains résidant à l'étranger, Moulay Ismail Lamghari, a souligné l'importance de l'exposé présenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Celui-ci a mis en avant les principaux fondements et orientations à considérer, avec un accent particulier sur le respect des Chartes et traités internationaux ainsi que le renforcement de la position du Royaume à l'échelle mondiale.

Lamghari a noté que l'exposé a également abordé l'application du Code de la famille pour les Marocains résidant à l'étranger. Dans ce contexte, plusieurs propositions ont été avancées, principalement axées sur la facilitation de l'application des dispositions du Code pour les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.

La lettre Royale exhortant à la révision du Code de la famille met en avant la nécessité d'adapter ses dispositions à l'évolution de la société marocaine et aux impératifs du développement durable. Elle souligne que la nouvelle version doit s'harmoniser avec la progression de la législation nationale, établissant ainsi une base solide pour une avancée sociale significative. Cette initiative s'inscrit dans la lignée d'une dynamique de changement vertueuse, initiée par le Code actuel, mais cherche à remédier aux lacunes et dysfonctionnements mis en lumière par son expérience judiciaire.