Alors que la maladie hémorragique épizootique (MHE) continue de se propager, la France fait face à une augmentation alarmante, totalisant plus de 3 600 foyers touchant principalement les départements du sud-ouest. Malgré des signes cliniques similaires à la fièvre catarrhale ovine, aucune mesure de vaccination n'est actuellement disponible.

L'épidémie de la maladie hémorragique épizootique (MHE) s'intensifie en France, avec un bilan récent du ministère de l'Agriculture signalant un nombre croissant de foyers. Depuis les premiers cas déclarés en septembre 2023, le pays compte désormais 3 636 foyers, principalement concentrés dans 20 départements du sud-ouest.

La situation, identifiée dans des zones telles que les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, et la Loire-Atlantique, suscite des préoccupations croissantes parmi les éleveurs et les autorités. Les symptômes de la MHE, similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine, incluent fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires, bien que la mortalité reste relativement faible.

Le ministère de l'Agriculture signale également des développements en Suisse, où deux foyers de MHE ont été initialement déclarés en octobre dans les cantons de Berne et du Jura. Cependant, ces cas ont depuis été infirmés, entraînant la levée des mesures préventives dans les départements français situés dans un rayon de 150 kilomètres.

Face à cette épidémie, l'absence actuelle de vaccin contre la MHE soulève des préoccupations quant aux mesures de contrôle et à la protection des troupeaux. Les autorités françaises et les éleveurs demeurent mobilisés pour contenir la propagation de cette maladie épizootique.