Malgré les récentes tensions persistantes dans le secteur de l'éducation nationale, le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, fait un pas en avant en annonçant des augmentations salariales et en soulignant son engagement envers la valorisation de la profession enseignante, tout en appelant au dialogue et à la résolution des problèmes soulevés par les enseignants.

Alors que les tensions persistent dans le secteur de l'éducation nationale marocaine, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a réaffirmé son engagement envers la valorisation de la profession enseignante. Les désaccords entre les enseignants et l'Exécutif, liés au nouveau statut unifié approuvé sans le consentement des premiers, ont créé un climat tendu.

Akhannouch, lors d'une réunion de la majorité gouvernementale à Rabat, a annoncé une progression salariale pour les titulaires d'un diplôme de qualification pédagogique des centres régionaux d'éducation et de formation. Il a souligné que l'augmentation salariale de 2500 dirhams était conditionnée au dialogue social avec les syndicats et les professionnels du secteur.

Dans le cadre du statut unifié, le chef du gouvernement a expliqué qu'une allocation mensuelle de 900 dirhams serait accordée aux enseignants participant aux "Écoles pionnières". Cette mesure, bien que non initialement inscrite dans le programme gouvernemental, est présentée comme une incitation visant à stimuler l'engagement des enseignants.

Akhannouch a vigoureusement soutenu le ministre de l'Éducation nationale, Chakib Benmoussa, soulignant son travail colossal dans l'étude des cas de centaines de familles insatisfaites de la situation des écoles et du niveau éducatif de leurs enfants. Cette réalité a conduit le gouvernement à entreprendre des réformes radicales, y compris la création des écoles de leadership.

Le chef du gouvernement a souligné que l'objectif principal était de résoudre le problème des contrats, transformant ainsi une problématique en une opportunité d'améliorer la situation des enseignants. Il a rappelé que le gouvernement était ouvert au dialogue et à la discussion pour améliorer le statut unifié, répondant aux préoccupations exprimées par les syndicats.

"Engager le dialogue est primordial, mais il est tout aussi essentiel que les élèves retournent en classe. Nous avons besoin des enseignants pour l'avenir", a conclu Akhannouch, soulignant la nécessité d'une collaboration constructive pour le bien de l'éducation au Maroc.