Dans un communiqué diffusé le 26 octobre, l'association "Touche pas à mon enfant", présidée par Najat Anwar, a exprimé sa vive préoccupation face à l'augmentation alarmante des agressions sexuelles visant des enfants au Maroc. Cette montée en flèche des cas a suscité des inquiétudes et conduit l'ONG à lancer un appel urgent à l'action.
Les lacunes du Code pénal pointées du doigt
L'ONG a pointé du doigt les lacunes du Code pénal marocain, qu'elle estime être en partie responsables de la situation actuelle. Selon les données de l'association, le nombre de cas d'agressions sexuelles sur des enfants a considérablement augmenté au cours des deux dernières années, passant de 2 261 cas en 2020 à 2 998 en 2021, pour atteindre un chiffre alarmant de 3 295 en 2022. "Les agresseurs sexuels semblent opérer en toute impunité envers les enfants marocains, car ils ne craignent pas les sanctions légales appropriées", déclare l'association dans son communiqué.
L'ampleur du phénomène sous-estimée
"Nous croyons que le nombre réel de ces cas est encore plus élevé que les chiffres officiels, en raison de la persistance du phénomène de dissimulation du crime, particulièrement dans les zones rurales", a déclaré l'association. Cette situation alarmante exige une action immédiate.
L'avenir du Maroc en jeu
L'association "Touche pas à mon enfant" invite tous les acteurs de la société à prendre leurs responsabilités dans la préservation de l'avenir des enfants marocains. Elle souligne que, sans des mesures coordonnées, y compris l'adoption d'un plan national d'urgence pour éradiquer cette menace sociale, "c'est l'avenir du Maroc qui sera sérieusement compromis".
Un engagement total de la société nécessaire
Insistant sur l'importance cruciale de la protection de la jeunesse marocaine, l'ONG appelle à mettre fin à l'exploitation politique de la question et à appliquer rigoureusement les directives royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle souligne que cela nécessite un engagement total de la part du gouvernement, des secteurs ministériels concernés, des institutions gouvernementales, de la société civile, ainsi que des défenseurs des droits, y compris l'ONG "Touche pas à mon enfant".
Face à cette situation alarmante, la mobilisation de tous est essentielle pour garantir la sécurité des enfants marocains et préserver leur avenir.
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?