Deux individus, fortement suspectés d'avoir des liens avec l'auteur de l'attentat sanglant perpétré le 16 octobre dernier à Bruxelles, ont été appréhendés, mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle," et immédiatement placés en détention provisoire. Ces développements récents ont été annoncés par le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui se penche sur l'horreur qui a secoué la capitale belge.
Originaire de la région parisienne, les deux individus en question ont vu le jour en Tunisie, selon les informations fournies par les autorités. Le Pnat a déclaré hier que "les investigations se poursuivent pour préciser leurs liens" avec Abdesalem Lassoued, le Tunisien de 45 ans radicalisé, auteur de l'attentat ayant coûté la vie à deux ressortissants suédois en marge du match de football Belgique-Suède, trois jours après l'attaque d'Arras.
Outre ces arrestations, deux autres individus ont été appréhendés jeudi dernier en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire, mais ont ensuite été relâchés, suscitant encore plus d'interrogations au sein des enquêteurs et de la population.
Les récents événements sanglants ne s'arrêtent malheureusement pas là. Lundi soir, une fusillade meurtrière a éclaté à proximité de la place Sainctelette, au cœur de Bruxelles. L'assaillant, armé d'une arme de guerre, a ouvert le feu sur plusieurs personnes avant de prendre la fuite. La panique a envahi la ville, laissant les autorités en alerte maximale.
Le suspect a finalement été neutralisé le lendemain matin lors d'un échange de tirs avec les forces de l'ordre, dans le quartier de Verboekhoven, situé dans la commune de Schaerbeek, en région bruxelloise. La situation reste sous haute surveillance, alors que les enquêteurs tentent de reconstituer le puzzle qui relie ces individus aux actes de terreur qui secouent l'Europe.
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