Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, annonce une augmentation de l'aide humanitaire pour Gaza de 20 millions de livres sterling, tout en maintenant une pression diplomatique pour faciliter la livraison d'une aide supplémentaire. Ces efforts font suite aux récents développements au Proche-Orient.

Le Royaume-Uni intensifie son soutien à la population de Gaza en doublant son aide humanitaire de 20 millions de livres sterling, a déclaré le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Cette annonce survient après une visite au Proche-Orient et une évaluation des besoins humanitaires à Gaza. Sunak a également souligné la nécessité de maintenir la pression diplomatique pour faciliter la livraison continue d'aide, notamment en eau, nourriture, médicaments et carburant.

Une réponse aux besoins humanitaires critiques

Le Premier ministre a souligné l'importance de fournir un apport constant d'aide à Gaza pour répondre aux besoins urgents de la population. Il a qualifié les récentes ouvertures limitées du terminal de Rafah à la frontière égyptienne d'étape positive, mais a insisté sur le fait que davantage doit être fait pour répondre aux besoins humanitaires critiques.

Le Royaume-Uni, qui avait déjà prévu de verser 27 millions de livres sterling en aide cette année, s'engage à maintenir la pression diplomatique pour garantir la continuité de l'assistance à Gaza. Cette mesure intervient alors que trois convois d'aide ont jusqu'à présent réussi à entrer dans le territoire assiégé, où la population est en grande détresse en raison des récents bombardements et des restrictions.

Éclaircissements sur l’explosion à l’hôpital Ahli Arab à Gaza

Par ailleurs, Rishi Sunak a partagé des informations provenant des services britanniques indiquant que l'explosion meurtrière survenue à l'hôpital Ahli Arab à Gaza le 17 octobre aurait été probablement causée par un missile ou une partie de missile lancé depuis Gaza vers Israël. Cette déclaration intervient alors qu'Israël a attribué l'explosion à une roquette défectueuse tirée depuis Gaza, une thèse également soutenue par les États-Unis, tandis que le Hamas accuse Israël.

En outre, le Premier ministre a assuré que son gouvernement travaille intensément pour permettre aux ressortissants britanniques bloqués à Gaza de quitter la région dès que le terminal de Rafah sera pleinement rouvert.