Le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a confirmé que le statut unifié des fonctionnaires de l'Éducation nationale jouera un rôle clé dans la réforme globale de l'école publique au Maroc. Lors d'une réunion de la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants à Rabat, il a mis en avant l'importance de ce nouveau statut dans le maintien des droits et des acquis de tous les employés du secteur éducatif.
Un accompagnement complet de la carrière
Le ministre a souligné que le nouveau statut accompagnera les cadres éducatifs et administratifs tout au long de leur carrière, de l'embauche à la retraite. Il a précisé que cet accompagnement est en conformité avec les engagements de l'accord du 14 janvier, conclu avec les syndicats de l'éducation les plus représentatifs, en vue de mettre en œuvre un statut unifié dérivé du statut général de la fonction publique.
Intégration et promotion
Selon Chakib Benmoussa, ce nouveau statut entraînera l'intégration de 140 000 cadres, qui seront promus après une année de stage, sur proposition de leurs supérieurs hiérarchiques ou de l'inspecteur, ou des deux conjointement, avec effet rétroactif. Les fonctionnaires titulaires ayant six années d'expérience en 2023 pourront ainsi être promus au premier échelon de l'échelle 11, accélérant leur promotion hors échelle.
Le ministre a également annoncé qu'un chapitre sera dédié aux dépenses des fonctionnaires et aux postes budgétaires vacants, permettant de recruter en fonction du budget des académies. Les employés concernés auront le droit de passer des concours internes ou externes.
Avantages futurs
À l'horizon 2027, environ 80 000 fonctionnaires, dont des enseignants du primaire et du secondaire, ainsi que des cadres pédagogiques, sociaux, économiques et administratifs, seront promus hors échelle. Par ailleurs, à partir de septembre 2024, les cadres de plusieurs établissements labellisés "pionniers" bénéficieront d'une prime annuelle.
Selon M. Benmoussa, la mise en œuvre des dispositions du nouveau statut nécessitera entre 2024 et 2027 un budget total d'environ 9 milliards de dirhams (MMDH), avec une moyenne annuelle d'environ 2,5 MMDH, en plus du coût annuel des promotions s'élevant également à environ 2,5 MMDH. Cette réforme ambitieuse promet de remodeler le paysage éducatif au Maroc.
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