Les noms d'Evguéni Prigojine et de son associé Dmitri Outkine, ancien officier du renseignement militaire et commandant opérationnel de Wagner, figuraient parmi les passagers. Les enquêteurs n'ont pas encore fourni d'indications sur les pistes privilégiées, qu'il s'agisse d'un accident, d'une bombe ou d'un missile sol-air. Toutefois, les spéculations pointent vers le Kremlin, Vladimir Poutine ayant qualifié Prigojine de "traître" en raison de sa rébellion contre le pouvoir central.
Le Kremlin a rejeté toute implication dans cet événement, qualifiant les accusations d'inventions. Il convient de noter que de nombreuses figures opposantes ou d'anciens partisans du régime russe ont été assassinées ou ciblées par des tentatives de meurtre, bien que le gouvernement nie constamment toute implication.
Suite au crash de l'avion, des hommages populaires se sont multipliés dans diverses villes russes où Wagner avait ses bases d'entraînement. À Moscou, un mémorial improvisé composé de drapeaux, de fleurs et de portraits de Prigojine a été érigé près du Kremlin. Des sympathisants ont exprimé leurs sentiments, insinuant que ses ennemis seraient derrière cet acte.
Le groupe Wagner, actif en Afrique après avoir quitté l'Ukraine suite à une rébellion avortée, fait face à un avenir incertain. Partout où il est intervenu, le groupe a été critiqué pour des allégations d'exactions, d'exécutions extrajudiciaires et de tortures.
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