Selon une information révélée par Radio Free Asia et relayée par L'Observatoire de l'Europe le mardi 15 août 2023, le gouvernement nord-coréen aurait adopté une nouvelle loi anti-short, mais uniquement pour les femmes. Cette décision intervient alors que le pays fait face à une vague de chaleur avec des températures dépassant les 30 °C.
Bien que le contexte climatique puisse sembler paradoxal, le dirigeant suprême Kim Jong-un aurait justifié cette interdiction en déclarant que le port de shorts par les femmes est une manifestation de la "mode capitaliste". Par conséquent, les femmes se verraient interdire de porter cette tenue tandis que les hommes ne seraient pas concernés par cette restriction.
Selon les informations recueillies par Radio Free Asia, dix femmes auraient déjà été arrêtées pour avoir enfreint cette nouvelle règle. Elles auraient été contraintes de rédiger une déclaration d'autocritique et de signer un document indiquant qu'elles feraient face à des conséquences légales si elles étaient prises à nouveau en train de porter des shorts.
Un habit désormais associé à la mode capitaliste
Les femmes nord-coréennes qui s'opposent à cette interdiction dénoncent une discrimination flagrante, soulignant le contraste entre l'interdiction qui les touche et le fait que les hommes puissent toujours porter des shorts. Cette mesure s'inscrit dans la continuité d'une loi adoptée en 2020 pour lutter contre les "comportements antisocialistes".
En 2022, plusieurs femmes avaient été appréhendées par les autorités pour avoir teint leurs cheveux et porté des pantalons serrés, considérés comme des symboles de la mode capitaliste occidentale. Ces actions avaient été qualifiées de manifestations illégales de cette influence étrangère, les femmes étant alors désignées comme "délinquantes capitalistes" portant des "vêtements indécents" en contradiction avec le "style nord-coréen", selon le magazine Geo.
Outre l'interdiction concernant les shorts, les femmes en Corée du Nord se verraient également interdites de fumer en public, avec des amendes pour les contrevenantes. En cas de récidive, la peine pourrait être une peine d'emprisonnement d'un mois dans un centre de travail disciplinaire, d'après les informations de Radio Free Asia.
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