La tension monte entre les pilotes belges de la compagnie aérienne à bas coût Ryanair et la direction de l'entreprise. En quête de la restauration de leurs salaires, réduits durant les périodes sombres de la pandémie de covid-19, les pilotes prévoient leur troisième grève en un mois. Cette fois, les arrêts de travail sont programmés pour les 14 et 15 août, coïncidant avec le long week-end de l'Assomption, et pourraient perturber les voyages depuis l'aéroport de Charleroi.
Les revendications des pilotes vont au-delà des questions salariales. Ils signalent également des problèmes relatifs à leur temps de repos, accusant Ryanair de manipuler leurs horaires et temps de repos. Cette modification des horaires de travail entrave la convention collective qui demeure en vigueur jusqu'en octobre 2024. Le syndicat chrétien CNE indique que la direction de la compagnie aérienne irlandaise mettrait même en péril le système belge d'indexation des salaires.
Tandis que des réunions entre les syndicats et la direction ont eu lieu, aucune résolution concrète n'a été trouvée jusqu'à présent. Le secrétaire permanent de la CNE, Didier Lebbe, dénonce le manque de propositions valables et déclare que les discussions ont été marquées par des menaces et des propositions jugées illégales.
Face à l'impasse dans les négociations, les syndicats et la Belgian Cockpit Association (BeCA), l'association professionnelle des pilotes de ligne en Belgique, font appel aux autorités politiques pour intervenir et mettre fin aux agissements jugés illégaux de la compagnie aérienne Ryanair.
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