"Bien sûr, tout sera renforcé", a-t-il déclaré, sans plus de détails, lors d'un point de presse à Moscou, notant que des spécialistes mènent des "analyses approfondies" pour déterminer de quelle manière il faudrait renforcer ces mesures.
M. Peskov a indiqué, par ailleurs, que la commission d'enquête de la Fédération de Russie et d'autres agences mènent leur enquête au sur cette tentative d'attaque.
"Ce qui s'est passé fait l'objet d'une enquête très approfondie", a indiqué le porte-parole, ajoutant qu’il ne peut pas se prononcer sur la date de l’annonce des résultats de l’enquête, car cela dépend des enquêteurs.
Il a de même rappelé que la sécurité avait déjà été renforcée à Moscou "dans le cadre des préparatifs du défilé" du 9 mai, qui célèbre le Jour de la Victoire de l’URSS sur l’Allemagne Nazie en 1945.
Le responsable a relevé que rien n'a changé quant à la préparation de cet événement. "Un défilé régulier est en préparation. Tout ce que je peux dire, c'est que le président fera son intervention comme d’habitude", a déclaré le porte-parole à l’adresse des journalistes.
Selon le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, plus de 10.000 personnes et 125 pièces d'armes et d'équipements militaires vont participer au défilé sur la Place Rouge dédié au 78ème anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique.
La présidence russe (Kremlin) avait annoncé, mercredi, avoir été la cible d’une tentative d’attaque aux drones dans la nuit du 2 au 3 mai, qui n'a pas fait de victimes.
Selon la même source, deux drones ont été mis hors d’état de nuire, "grâce aux mesures prises à temps par les militaires et les services spéciaux à l'aide de systèmes de contrôle radar", accusant l'Ukraine d'être derrière l'attaque.
Kiev a démenti, de son côté, toute implication dans cet incident. Mykhaïlo Podoliak, l'un des conseillers du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré aux médias internationaux que "l'Ukraine n'a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin".
Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’incident, dans un communiqué publié jeudi, en faisant le lien avec l’explosion qui a provoqué l'effondrement d’une partie du pont reliant la Russie à la Crimée, le 8 octobre 2022.
"De tels crimes ne doivent pas rester sans réponse", a poursuivi le ministère, assurant que "tous les coupables seront retrouvés" et punis.
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