Tout au long de deux semaines, les accusés seront interrogés de façon croisée, autour de différents thèmes liés à ces attentats qui ont fait 32 morts et plusieurs centaines de blessés.
La présidente de la cour, Laurence Massart, a indiqué avoir choisi la technique de l'interrogatoire croisé pour rendre les débats plus dynamiques et "essayer de comprendre qui est qui, qui faisait quoi, et qui était où" lors de ces attentats.
Dans un premier temps, la présidente s'intéressera à la personnalité des accusés, avant d'interroger ces derniers sur les faits de manière croisée.
Dix hommes sont accusés d’implication dans ces attentats. Parmi eux, Oussama Atar, qui serait mort en Syrie, fait défaut.
Huit accusés doivent répondre de participation aux activités d'un groupe terroriste, assassinats terroristes sur 32 personnes et tentatives d'assassinat terroriste sur 695 personnes.
Le neuvième, Ibrahim Farisi, n’est accusé que de participation aux activités d'un groupe terroriste.
L’un des accusés, Osama Krayem, a fait valoir son droit au silence et ne participera pas aux audiences.
Le 22 mars 2016, trois attentats-suicide à la bombe ont été perpétrés en Belgique, deux à l'aéroport de Bruxelles Zaventem et une dans une rame du métro à la station Maelbeek, dans le quartier européen.
Ces attentats, revendiqués par l'organisation terroriste ''État islamique’’, sont les plus meurtriers jamais commis en Belgique, avec un bilan de 32 morts et plus de 300 blessés.
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