Une loi instaurant le droit des salariés à être injoignables en dehors des heures de travail est entrée en vigueur le 1er janvier dernier, mais les entreprises concernées bénéficient de trois mois supplémentaires pour remplir les formalités obligatoires de mise en œuvre de ce droit.
Concrètement, à partir du 1er avril, les entreprises comptant au moins vingt travailleurs doivent avoir conclu des accords sur le droit à la déconnexion, à intégrer dans une convention collective ou dans le règlement de travail, précise-t-on.
"Les collaborateurs ont le droit d'être hors ligne après les heures de travail habituelles. Personne ne doit donc encore se sentir obligé d'être joignable en permanence. Le téléphone professionnel peut rester sur silencieux et les boîtes mail fermées. Même chose pour Teams et les groupes WhatsApp professionnels", explique le prestataire de ressources humaines SDWorx.
Selon une étude du groupe de conseil en ressources humaines et assurances Securex, le risque de burn-out est 4,8 fois supérieur chez les personnes dont les employeurs attendent qu'ils travaillent en dehors des heures de travail.
Le droit à la déconnexion fait partie d’un “deal pour l'emploi” conclu par le gouvernement fédéral l'année dernière, introduisant une série de mesures visant à mieux équilibrer vie professionnelle et vie privée.
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