Dans un communiqué, le président directeur général de la compagnie américaine, Albert Bourla a indiqué que Pfizer déploie ses ressources financières pour avancer dans la lutte contre le cancer.
"L'oncologie continue d'être le principal moteur de croissance de la médecine mondiale, et cette acquisition (de Seagen) renforcera la position de Pfizer dans cet espace important et contribuera de manière significative à la réalisation des objectifs financiers à court et à long terme de Pfizer", a-t-il expliqué.
De son côté, le directeur général de Seagen, David Epstein a souligné que "le rapprochement proposé avec Pfizer est la bonne prochaine étape pour Seagen dans la poursuite de sa stratégie".
Seagen, présent à la fois dans la recherche, le développement et la commercialisation de traitements contre le cancer, est en pleine croissance, prévoyant un bond de 12% de son chiffre d'affaires en 2023, à 2,2 milliards de dollars. L'opération de rachat a été approuvée par les conseils d'administration des deux groupes.
Selon le Wall Street Journal, Seagen a attiré l'attention de Pfizer et d'autres grands fabricants de médicaments en raison de ses nouveaux médicaments anticancéreux, connus sous le nom de "conjugués anticorps-médicaments ou ADC", qui sont capables de cibler les tumeurs puis de les frapper avec un agent toxique.
Pfizer propose 229 dollars par action en numéraire, soit une valorisation de 43 milliards de dollars pour Seagen.
Le groupe pharmaceutique va financer la transaction en s'endettant et en piochant dans sa trésorerie. Il espère boucler le rachat fin 2023 ou début 2024 une fois obtenus les différents feux verts réglementaires et des actionnaires de Seagen.
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