Décaler l'heure du réveil est associé à une augmentation de 11% du risque de développer une maladie cardiaque, a révélé une étude réalisée par des chercheurs de l'université de l'Arizona sur la santé et les habitudes de sommeil, notamment le décalage horaire de lever et de coucher entre semaine et week-end de près de 1.000 adultes de 22 à 60 ans. L'équipe a constaté que l’irrégularité des cycles de sommeil était néfaste pour le métabolisme. Chaque heure de décalage (d’une grasse matinée par exemple) serait ainsi associée à une augmentation de 11% du risque de développer une maladie cardiaque. L’irrégularité des nuits entraînerait aussi de fortes fatigues, des somnolences, une irritabilité et un risque de dépression.
Ces scientifiques de l’université d’Arizona Health Science aux États-Unis ont soustrait le seuil moyen du sommeil en semaine et le week-end en se basant sur les réponses des participants au questionnaire sur le rythme veille-sommeil. Ils ont ainsi pu obtenir le décalage horaire social.
Pour les chercheurs, le décalage horaire, c'est-à-dire la différence entre les habitudes de sommeil des jours de repos et des jours de travail, est devenu un marqueur important pour le capital bien-être. Les auteurs de l’étude ont également observé que le décalage horaire social était associé à une moins bonne santé, une mauvaise humeur et à une hausse de la somnolence et de la fatigue.
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