Une nette majorité des 101 personnes interrogées dans le cadre de l'enquête annuel du FT auprès des principaux économistes basés au Royaume-Uni a montré que le choc inflationniste provoqué par la pandémie et la guerre en Ukraine persisterait plus longtemps au Royaume-Uni qu'ailleurs, obligeant la Banque d'Angleterre à maintenir des taux d'intérêt élevés et le gouvernement à mener une politique budgétaire stricte.
Plus de 80% des personnes interrogées s'attendent à ce que le Royaume-Uni soit à la traîne de ses pairs, avec un PIB déjà en baisse et qui devrait le rester pendant une grande partie ou la totalité de l'année 2023.
Il devrait en résulter une pression accrue sur les revenus des ménages, la hausse des coûts d'emprunt venant s'ajouter aux difficultés déjà causées par la flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie, affirme le quotidien économiste. Pour John Philpott, économiste spécialiste du marché du travail, "la récession de 2023 sera bien pire que l'impact économique de la pandémie". D'autres ont qualifié les perspectives pour les consommateurs, en particulier ceux qui ont de faibles revenus, de "difficiles", "sombres", "sinistres", "misérables" et "terribles".
Le Royaume-Uni n'est pas le seul à être confronté à ces défis : Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a averti ce week-end qu'un tiers de l'économie mondiale et la moitié de l'UE seraient touchés par la récession cette année.
La plupart des économistes ont déclaré que l'économie renouerait au moins avec la croissance d'ici à la fin de l'année grâce à l'atténuation de l'inflation.
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