Ce dispositif permet de transformer l’activité cérébrale des patients en paroles à l’aide d’un petit nombre d’électrodes qui peuvent être implantées sous anesthésie locale sans hospitalisation, a indiqué, mardi dans un communiqué, Alexeï Ossadtchi, directeur du Centre des interfaces bioélectriques de l’Institut des neurosciences cognitives relevant de l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou.
Ce système vient enrichir une série de neuro-interfaces et d’algorithmes associés créée par ces chercheurs, poursuit le communiqué, notant que ces dispositifs permettent à une personne paralysée de déplacer le curseur de la souris sur un écran d’ordinateur, d’appuyer sur les touches d’un clavier virtuel et de dessiner des lettres sur l’écran.
Comme le soulignent Ossadtchi et ses collègues, l’un des principaux obstacles à l’utilisation massive de ces systèmes tient à la nécessité d'implanter un grand nombre d’électrodes dans le cerveau.
Pour cela, il faut effectuer des procédures chirurgicales complexes, et, en plus, les électrodes implantées peuvent être rejetées par l’organisme.
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