Les chercheurs révèlent que durant vingt minutes, les 150 participants à cette étude devaient mémoriser une liste de 20 mots pendant qu'il leur était administré un courant électrique, via des électrodes placées sur le cuir chevelu.
Au bout des quatre jours consécutifs qu’a duré le protocole, le groupe ayant reçu la stimulation haute fréquence sur le cortex préfrontal dorsolatéral était en mesure de se remémorer les mots du début de la liste, confirmant ainsi la réhabilitation d’une mémoire à long terme.
Cependant, le groupe ayant eu le lobe pariétal inférieur stimulé avec des courants basse fréquence était en mesure de donner les mots de fin de liste, appris en dernier donc, et montrant ainsi une mémoire de travail plus souple.
Les mémoires stimulées ont conservé leur capacité pendant un mois après les tests. La particularité de cette étude est qu’elle a porté sur 150 personnes âgées de 65 à 88 ans, déjà atteintes pour certaines de troubles cognitifs. L’équipe du neuroscientifique Robert Reinhart, qui a mené l’étude, veut savoir si la TACS pourrait aider les personnes atteintes d’Alzheimer, dont la mémoire de travail est la première à être touchée.
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale
Restez informé. Acceptez-vous de recevoir nos notifications ?