"À ce jour, les robots mous nageurs n’ont pas été capables de nager plus vite qu’une longueur de corps par seconde, mais les animaux marins – tels que les raies mantas – sont capables de nager beaucoup plus vite et beaucoup plus efficacement.
Nous voulions nous inspirer de la biomécanique de ces animaux pour voir si nous pouvions développer des robots souples plus rapides et plus économes en énergie", a expliqué Jie Yin, professeur agrégé de génie mécanique et aérospatial à la NC State et auteur d’un article publié sur ces travaux, publiés dans la revue Science Advances.
"Les prototypes que nous avons développés fonctionnent exceptionnellement bien", s'est-il félicité, notant que deux versions ont été développées: l’une possède des caractéristiques basées sur la vitesse et peut nager à une vitesse de 3,74 "longueurs de corps" par seconde, l’autre est davantage conçue pour une manœuvrabilité optimale, lui permettant d’effectuer des virages serrés.
Ces premiers modèles présentent toutefois quelques limitations, dont la plus évidente est le manque d’autonomie. "Les prototypes actuels sont attachés par de minces tubes que nous utilisons pour pomper de l’air dans les corps centraux. Nous travaillons actuellement au développement d’une version autonome et non attachée", précisent les scientifiques.
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