Selon ses initiateurs, ce pari technologique porte sur la conception d'une capsule de 8 mètres de long pour 4 mètres de large et 3 mètres de haut, capable d'accueillir six personnes dont deux pilotes. L'habitacle, composé de matériaux biosourcés, recyclés ou recyclables, sera capable, avec sa forme aérodynamique aux lignes à la fois tendues et courbes, de voler sous voile à des vitesses allant jusqu'à 140 km/h pour le retour au sol, qui s'effectuera sous une aile pilotée de type parapente. Pour rejoindre la stratosphère et voler à plus ou moins 35 kilomètres d'altitude, la capsule utilisera un ballon gonflé à de l'hydrogène décarboné.
Ce ballon s'appuie sur la technologie du ballon zéro-pression utilisée depuis plusieurs années par de multiples agences spatiales, dont la Nasa, ajoutent-ils. Moins onéreux et plus écologiques que les avions et lanceurs suborbitaux, les ballons stratosphériques volent bien moins haut (25-35 km, contre 80-100 km pour les premiers), mais s'ils ne permettent pas d'obtenir les fameuses ailes des astronautes, les voyages en ballon stratosphérique sont assez comparables aux voyages en avion, même s'ils ne permettent pas de flotter dans l'espace un court instant.
Depuis la stratosphère, il est possible de voir la courbure de la Terre, les étoiles et le Soleil se lever ou se coucher. Ce projet intervient dans le cadre de l'attrait que connaissent les vols touristiques "spatiaux". Les réservations pour des voyages à bord de ces capsules stratosphériques avec balcon commenceront début 2023 pour les premiers vols en 2025, fait-on savoir.
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