Publiée dans la revue Cell Metabolism et révélée hier, l'étude menée par l'Université de Melbourne a montré comment différents types d'exercice modifiaient les molécules dans les muscles, ce qui a permis de découvrir le nouveau gène C18ORF25, activé par tous les types d'exercice et responsable de la promotion de la force musculaire.
Les animaux dépourvus de C18ORF25 ont de mauvaises performances à l'effort et des muscles plus faibles.
Le responsable du projet, Benjamin Parker, de l'université de Melbourne, a déclaré qu'en activant le gène, l'équipe de recherche pourrait voir les muscles devenir beaucoup plus forts, sans qu'ils deviennent nécessairement plus gros.
"L'identification de ce gène pourrait avoir un impact sur la façon dont nous gérons le vieillissement en bonne santé, les maladies d'atrophie musculaire, les sciences du sport et même le bétail et la production de viande", a affirmé le chercheur.
L'étude, une collaboration entre Parker et des scientifiques de l'Université de Copenhague au Danemark, a pu identifier les similitudes et les différences moléculaires entre divers types d'exercice dans des biopsies de muscles humains en analysant les protéines et la façon dont elles changent à l'intérieur des cellules.
"Pour identifier comment les gènes et les protéines sont activés pendant et après différents exercices, nous avons effectué une analyse de muscles squelettiques humains provenant d'une intervention croisée d'exercices d'endurance, de sprint et de résistance", a expliqué M. Parker.
La conception expérimentale a permis aux chercheurs de comparer les réponses de signalisation entre les modalités d'exercice chez le même individu, par rapport à leur niveau avant l'exercice. Cela signifie qu'ils ont pu suivre la façon dont un individu répondait aux différents types d'exercice directement dans ses muscles.
"Nous savons que l'exercice peut prévenir et traiter les maladies chroniques, notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires et de nombreux cancers", a souligné M. Parker.
"Maintenant, nous espérons qu'en comprenant mieux comment les différents types d'exercice provoquent ces effets favorables à la santé au niveau moléculaire, le domaine pourra travailler à la mise à disposition de nouvelles options de traitement améliorées", a-t-il relevé.
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