« Depuis le 1er janvier et jusqu’au 22 juin 2022, 3413 cas confirmés en laboratoire et un décès ont été signalés à l’OMS dans 50 pays/territoires de cinq Régions de l’OMS », a indiqué l’agence sanitaire mondiale de l’ONU dans son dernier rapport de situation sur la maladie, publié mardi.
Depuis la publication du précédent bulletin d’information sur les flambées épidémiques du 17 juin, 1.310 nouveaux cas ont été signalés et huit nouveaux pays ont déclaré des cas.
La majorité des cas confirmés en laboratoire (2933/3413 ; 86%) ont été signalés par la Région européenne de l’OMS. Suivent la Région africaine (73/3413, 2%), la Région des Amériques (381/3413, 11%), la Région de la Méditerranée orientale (15/3413, <1%) et la Région du Pacifique occidental (11/3413, <1%). Un décès a été signalé au Nigéria au cours du deuxième trimestre de 2022.
L’OMS avait estimé samedi que la flambée mondiale de variole du singe était une menace sanitaire dont l’évolution était très inquiétante, sans atteindre pour le moment le stade d’une urgence sanitaire mondiale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait convoqué une réunion d’experts sur la question jeudi dernier pour savoir si l’OMS devait déclencher son plus haut niveau d’alerte face à l’épidémie, qui touche essentiellement l’Europe de l’Ouest.
D’une manière générale, « le risque global est évalué comme modéré au niveau mondial », même si « c’est la première fois que des cas et des clusters sont signalés simultanément dans cinq Régions de l’OMS », note l’agence onusienne.
Au niveau régional, le risque est considéré comme « élevé » dans la Région européenne en raison de son signalement d’une flambée géographiquement étendue impliquant plusieurs pays nouvellement touchés, ainsi que d’une présentation clinique quelque peu atypique des cas.
Dans les autres Régions de l’OMS, le risque est considéré comme modéré compte tenu des schémas épidémiologiques, du risque éventuel d’importation de cas et des capacités de détection des cas et de réponse à la flambée.
« Dans les pays nouvellement touchés, c’est la première fois que des cas ont été confirmés principalement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant eu des contacts sexuels récents avec un nouveau partenaire ou des partenaires multiples », a détaillé l’OMS.
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