Ces tests ont été mis au point par Roche et sa filiale TIB Molbiol, «en réponse aux cas d'infection par le virus de la variole simienne qui ont récemment suscité des inquiétudes», a indiqué le groupe suisse dans un communiqué, diffusé jeudi.
«Roche a très rapidement développé une nouvelle série de tests pour la détection du virus de la variole simienne et le suivi de sa propagation», a observé le directeur de la division Diagnostics de Roche, cité dans le communiqué.
Les flambées récentes des cas de cette maladie sont atypiques, car elles surviennent dans des pays où la variole du singe, maladie caractérisée par des lésions cutanées, n’est pas endémique. Les tests développés par Roche ne sont pas destinés au grand public mais sont disponibles à des fins de recherche dans la plupart des pays du monde.
Un premier kit détecte les orthopoxvirus, dont les virus de la variole simienne, un second détecte spécifiquement les virus de la variole simienne, tandis qu’un troisième kit permet de détecter les orthopoxvirus tout en précisant si un virus de la variole simienne est présent ou non.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il convient de détecter la maladie avec un test PCR car les tests antigéniques ne permettent pas de déterminer s’il s’agit du virus de la variole du singe ou d’autres virus apparentés.
Les meilleurs échantillons pour le diagnostic proviennent des lésions, écouvillonnage des exsudats (fluide produit par la plaie) ou des croûtes des lésions. La variole du singe ou l’orthopoxvirose simienne est – selon l’OMS – une zoonose virale rare (virus transmis à l’être humain par les animaux) dont les symptômes ressemblent en moins grave à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole.
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