L'été de l'année dernière a connu également de nombreux records de température, dont un record national provisoire de 47°C en Espagne et un record européen provisoire de 48,8°C en Italie, précise le rapport.
Par endroits, la canicule a duré deux à trois semaines. La sécheresse généralisée a donné lieu à de nombreux feux de forêt, comme en Italie, Grèce et Turquie. La superficie brûlée totale en juillet et août dans la région méditerranéenne a dépassé 800.000 ha, détaille Copernicus.
A l'échelle mondiale, les concentrations mondiales de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) ont poursuivi leur augmentation en 2021. Une hausse particulièrement importante a été constatée pour la concentration de méthane dans l'atmosphère.
"Bien que l'année 2021 n'ait pas été considérée comme une année chaude record, ni pour l'Europe ni pour le monde, le continent européen s'est réchauffé d'environ 2°C depuis l'ère préindustrielle et le globe de 1,1 à 1,2°C", ajoute-on.
Les températures annuelles de surface de la mer (TSM) montrent "une nette augmentation à long terme et, à l'échelle mondiale, l'année 2021 a été la 6ème ou 7ème la plus chaude depuis au moins 1850". Enfin, en 2021, l'étendue de la glace de mer de l'Arctique "était la 12ème plus faible à son minimum en septembre".
Par ailleurs, en juillet 2021, des précipitations record ont été enregistrées en Belgique (39 morts) et dans l'ouest de l'Allemagne. Il s'agissait d’’’un système de basse pression se déplaçant lentement a traversé l'Europe, attirant l'air humide d'une mer Baltique inhabituellement chaude", précise Copernicus.
Le débit fluvial de certaines parties des bassins versants de la Meuse et du Rhin "a également été estimé comme étant le plus élevé jamais enregistré depuis 1991", pointe le rapport, notant que '’la saturation des sols avant l'événement, ainsi que les précipitations record, sont des facteurs qui ont contribué" à sa nature extrême.
L'Irlande, le Royaume-Uni, la République tchèque, le Danemark et l'Allemagne ont, d’autres part, enregistré des vitesses de vent annuelles parmi les plus faibles depuis au moins 1979. Ce qui a d'ailleurs entraîné une baisse du potentiel de production d'énergie éolienne. D'autres pays du sud-est de l'Europe ont en revanche connu des vitesses de vent annuelles bien supérieures à la moyenne.
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