Dans son édition du mardi 5 avril, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia fait savoir que le chirurgien plasticien El Hassane Tazi, surnommé «le médecin des pauvres», sa femme, son frère, une infirmière, une intermédiaire ainsi que trois employées de la clinique ont été inquiétés par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).
Apparemment celle-ci aurait déféré, samedi 2 avril 2022 ces huit accusés devant le parquet général qui a finalement décidé de poursuivre cinq d’entre-eux en état d’arrestation et les trois autres en état de liberté provisoire. Selon la même source, ces mis en cause sont accusés d’exploiter la faiblesse et la précarité de plusieurs personnes pour commettre des actes criminels.
Ainsi, le parquet général a retenu contre eux, en plusde la traite d’êtres humains, plusieurs chefs d’inculpation, dont escroquerie, falsification de certificats, hausse illégale des prix et fraude. Et de préciser : "Un communiqué de la DGSN indique que les investigations de ses services ont permis d’arrêter la principale prévenue (l'épouse du docteur, ndlr) qui prenait contact avec les supposés malades et les photographiait en prétendant qu’elle allait les aider à se soigner.
Evoquant le même sujet, le quotidien Al Akhbar signale que la principale suspecte exploitait ces photos pour collecter d’importants dons auprès de bienfaiteurs. Pis, l’entrée de ces sommes importantes était justifiée par des factures de prestations médicales falsifiées avec la complicité des autres suspects....Affaire à suivre.
Maria Idrissi
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