Samia Haouzane, lauréate du centre de formation de cavalerie de la Gendarmerie royale de Benslimane, se distingue par sa forte personnalité qui fait d'elle un exemple de la femme persévérante défiant tous les obstacles pour donner le meilleur d'elle-même dans l'accomplissement de ses tâches d'encadrement et de formation des jeunes recrues.

Dans l'exercice de ses fonctions, Mme Haouzane, issue de la ville d'El Jadida, a pu se distinguer parmi ses confrères, en tant qu'encadrante au sein du groupement de la cavalerie de la Gendarmerie royale de Benslimane, vu sa grande passion pour le monde des chevaux. Debout avec sa belle uniforme face aux élèves gendarmes stagiaires, elle est pleinement consciente du rôle qui lui est assigné pour la formation, dans les règles de l'art, des futurs gendarmes, leur permettant d'accomplir parfaitement leurs missions.

La passion et l'amour du métier de cette jeune femme de 22 ans se sont développés, au fil des années, et lui ont permis de cumuler encore une riche expérience, après une formation de 2 ans au centre de cavalerie de la Gendarmerie royale de Benslimane, dans le domaine militaire et l'armement.

Elle a rejoint après le centre de formation de la cavalerie où elle a suivi une année de formation en la matière pour s'occuper ensuite de celle des nouveaux stagiaires. Le grand souci de l'encadrante est d'inculquer aux futurs gendarmes les principes du patriotisme et les valeurs morales afin de leur permettre d'accomplir parfaitement les missions dont ils seront chargés à l'avenir.

En selle, les éléments de la Gendarmerie royale accomplissent différentes missions, notamment des patrouilles dans les forêts, la participation aux opérations de secours et de maintien de l'ordre public, et de protection de l'environnement et des sites stratégiques.

Cependant, elle n'a pas manqué de faire part, dans un entretien à la MAP, des différents défis qui se posent dans l'accomplissement de ses tâches. Mme Haouzane, qui a intégré le centre de formation de Benslimane en 2018, après avoir obtenu son baccalauréat en 2018, branche économique, a révélé avoir choisi ce métier par conviction et par amour des chevaux depuis son jeune âge passé à El Jadida, qui abritait chaque année le Salon international du cheval.

Les missions du groupement de cavalerie, qui consistent au maintien de l'ordre, l'assistance et les secours, s'étendent aussi aux différentes compétitions équestres, selon la cavalière.

Concernant la nature de son travail, Mme Haouzane a mentionné certaines contraintes et difficultés qui se posent dans l'exercice de sa fonction, "mais qui finissent pas se dissiper rapidement" si l'on est convaincu de la noblesse des actions accomplies. Pour ce qui est des rapports avec ses collègues, elle a souligné qu'il n'existe aucune différence entre les hommes et les femmes, se félicitant que les collègues et les supérieurs hiérarchiques traitent les gendarmes sur un pied d'égalité, dans le cadre du respect mutuel.

Pour concilier entre vies professionnelle et conjugale, Mme Haouzane recourt souvent aux services de certains membres de sa famille qui comprennent parfaitement les contraintes de son travail. L'ère où les fonctions des femmes étaient bien restreintes est désormais "révolue", puisqu'elles ont acquis de nouvelles compétences qui leur ont ouvert de nouveau horizons, fait-elle remarquer. En cet anniversaire de la Journée internationale des femmes, la gent féminine de la Gendarmerie royale, toutes unités confondues, est en droit d'être fière de son succès et des réalisations accomplies au service du pays.